Musicien à ses heures perdues, Pascal est avant tout passionné de proxiphotographie, soit l’art de « photographier de près » des sujets de petites tailles sans atteindre la macrophotographie.

 

Pascal s’est offert son premier appareil photo dès l’apparition des boîtiers numériques. Rapidement il s’est formé en compulsant des revues spécialisées et en tentant de mettre en pratique les connaissances acquises. Les années se succédant, las de faire –des- photographies, Pascal éprouve le besoin de combler son appétit de réaliser de -La- photo.

 

Evidemment, c’est dans la nature qu’il se trouve le plus à l’aise. Humblement, Pascal aime se rendre en invité solitaire chez cet hôte généreux, fragile et fort tout à la fois. Pascal met tout en œuvre pour se montrer respectueux de cet environnement.

 

En 2017, Pascal Py fait l’acquisition d’un véritable boîtier et d’un objectif dédié à la macro et proxiphotographie. Il est alors transporté devant la beauté des insectes, des fleurs, des gouttes d’eau, que permet d’apprécier au plus près et jusqu’aux détails ce type d’objectif grâce à son extraordinaire capacité d’agrandissement. Il redevient un enfant émerveillé par les innombrables spectacles, permanents ou éphémères, continuellement renouvelés et changeants, procurés par la variation de la lumière suivant les heures de la journée. Il n’y a jamais deux instants identiques, chaque sortie réserve de nouvelles surprises et quelques fois des beautés insoupçonnées même s’imposent tandis qu’allongé dans les herbes, Pascal attend que le monde bouge. Tel un addict il va donc dès tôt le matin dans les champs, les prairies, les forêts, les étangs et les bords de rivières à la rencontre de ces petits sujets à pattes ou ailés afin d’en rapporter, à l’égal de trésors trouvés, les portraits esquissés dans ces contrées.

 

Pascal tente au mieux de rendre hommage à chacun de ces insectes immortalisés dans son boîtier en mettant en valeur leur environnement par une démarche artistique et poétique, en travaillant à la prise de vue puis numériquement chacune de ses prises.

 

Pour cette exposition, il vous propose une série de onze images intitulées “Papillonade” restituant une partie de son travail photographique de ces deux dernières années, en espérant que vous puissiez prendre plaisir et peut-être entrer dans l’un ou l’autre de ces tableaux.

 

Selon Pascal : « En photographie, il y a ce que nous percevons derrière l’objectif, mais il y a tout aussi certainement ce que nous aimerions y apercevoir. Ainsi, à la réalité pourquoi ne laisserait-on pas le rêve se greffer ? »