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Pascale Abadie #1

Franco Cossutta #2

Françoise Radet / Catherine Val / Christian Tréhel #3

   

 

Quand les mots s’exposent

Entre les compositions de couleurs, de formes, de traits de la peintre et dessinatrice Françoise Radet Mannerkorpi, les vers du poète Christian Trehle et les sept bronzes de la sculptrice Catherine Vallonne, le vernissage de la galerie « Rendez-vous » a été propice aux discussions autour de la création, poussant au questionnement et aux interrogations. Une création de jeu de mots pour chaque œuvre sans titre ? ici c’est le visiteur qui y pose les siens.

Le travail de Françoise commence par une inspiration musicale sans sujet, les traits se suivent, un à un, rythmés par le fond sonore dans son appartement transformé en atelier. Ils aboutissent à une forme de dessin qu’elle complète d’une large palette de couleurs agencées sans à priori, complémentaires, adjacentes ou dégradées, c’est une coloriste.

Françoise, passionnée par le surréalisme, puise dans son essence pour emmener ses mots irréels vers l’abstraction.

Son art est le reflet des possibilités invisibles, enrichies du tissage chromatique.

« Des mots » est un recueil de poésie de Christian, rempli de charme. Christian nous fit part de ses vers, lui, si attaché à son village où il œuvre aussi comme maire. Son recueil est disponible à la galerie.

Je ne puis m’empêcher de penser à cette rencontre fortuite avec Catherine Val sculptrice mondialement connue exposée à titre posthume, qui dans une première série travailla sur l’âme des mots, une inspiration qu’elle partagea à l’age de 15 ans avec l’illustre Pablo Picasso. Ici ce sont les rares pièces issues de la collection des flambeaux qui illuminent cette si charmante galerie posée sur un écrin de verdure.

 

Bio Françoise :

1.53 m, un boule d’énergie, c’est Françoise aux vies multiples.

Née le 13 avril 1945, très tôt Françoise est plongée dans l’art. Dès ses 10 ans elle veut devenir actrice et danseuse. Précoce, elle monte des spectacles. Malade des poumons, c’est à l'Aérium Blanche Neige en Haute-Savoie qu’elle continue son entreprise.L’art porte Françoise et lui permet de sortir de la maladie.

Ensuite s’enchaînent les rencontres avec les arts et leurs artistes : le cinéma avec Bernard Leblanc, Jukka Mannerkorpi, qui devient son mari (un amour de 50 ans) ; le théâtre et François Le Huche, phoniatre.

À 21 ans, avec son mari finlandais parlant 9 langues, elle part pour la Finlande. Elle reprend ses études et entre aux Beaux-arts d’Helsinki où elle restera 4 ans. Elle fait plusieurs stages à Florence, la référence mondiale du raffinement, et des voyages d'étude en Espagne, au Portugal, en Italie, en Angleterre, en Pologne, en Russie...

Le couple établit des liens d’amitié avec un jeune journaliste, Olivier Decargue. Françoise anime une émission pendant un an sur l’apprentissage de la langue Française, et peint sur l’île privée du couple, en Carélie du sud. Elle expose en galerie à Helsinki.

De retour en France à 41 ans, le couple s’installe à Paris. Françoise, dite "l’Hirondelle", expose régulièrement sa peinture rue Madame et dans différents centres culturels du quartier Bastille.

A 45 ans, elle achète une maison avec un immense terrain, Clos Joli, à Bercy, où elle s’élabore un jardin. Durant 25 ans, elle crée des œuvres florales vivaces éphémères. Le monde entier vient visiter son jardin : Canadiens, américains, allemands, russes… Elle y organise des stages de peinture, des concerts, des expositions d’art plastique. Elle est primée par les Parcs et Jardins de Picardie et nommée ambassadrice des jardins de Picardie par Xavier Bertrand.

Au milieu de son jardin trônent les bronzes de Catherine Val, de la collection des Flambeaux. Issus d'un échange amical entre deux femmes, ces sculptures s'inspirent de l’âme des mots.

Ces Flambeaux, une nouvelle fois, illumineront l'exposition des dessins de Françoise créés ses 4 dernières années.

 

 

Bio Catherine Val _ Source https://fr.wikipedia.org

Catherine Valogne, née Émelie Catherine Tanevitski le

à Cetatea Albă et morte le

à Fontenay-aux-Roses1,2, est une femme de lettres française, connue comme artiste peintre et sculptrice sous le pseudonyme de Catherine Val.

Biographie

Catherine Valogne vit et travaille à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Elle est mariée au journaliste et critique d'art Pierre Descargues (1925-2012)3.

La femme de lettres

Catherine Valogne a écrit dans les journaux parisiens (Arts4, Les Lettres françaises, Ce soir, Combat… ) et suisses (La Tribune de Lausanne, La Feuille d'avis de Lausanne). Elle a publié une quinzaine de livres dont six de poèmes. En 1944, elle est secrétaire du concours des Jeunes compagnies théâtrales. Elle a dirigé, aux éditions des Presses littéraires de France, la collection « Les metteurs en scène » où elle publie les biographies d'Edward Gordon Craig et de Jean Vilar et, aux Éditions Payot, la collection « Les paysages de l’amour » où elle a fait paraître Louis XIV et Louise de la Vallière à Versailles5.

Auteur de contes, de recueils de poésie, elle a été illustrée par Étienne Hajdu, Robert Jacobsen, Roberta González et, plus récemment, Akira Inumaru.

L'artiste

En 1967, Catherine Valogne revient à la peinture qu'elle avait délaissée pendant plus de 25 ans et commence à sculpter. Sa première exposition personnelle, où elle présente une trentaine de sculptures en bois réalisées à partir de souches d'arbres qu'elle recueille dans la forêt de Verrières (Hauts-de-Seine), a lieu à Paris à la galerie La Demeure en 1971. Puis elle réalise des peintures seules ou associées à des sculptures et des dessins de paysages abstraits qu'elle expose à Paris en 1974 à la galerie Simone Badinier6.

Depuis 1974, Catherine Val explore les mots et les signes qu'elle présente sur différents supports. Ses sculptures sont d'abord réalisées en plastique marbré, en aluminium ou en bois d'ébène découpé, puis en bronze.

« S'il n'existe pas, à proprement parler de calligraphie en français, il y a quelque chose d'esthétique dans l'écriture. Il s'agit de trouver l'équilibre, les bonnes proportions. J'ai réalisé des estampes et des bronzes avec des mots importants pour moi : Vie, Voie, Vent, Amitié, Liberté, Amour, Âme, Éclair.[réf. nécessaire] »

Elle a réalisé des estampes, des sculptures, à partir de mots français, anglais, japonais, finnois, latins, associé dans un même signe des mots français et japonais, français et cinghalais. Des éditions ont été réalisées en fonte, bronze, laiton à la Monnaie de Paris, en pâte de verre, chez Daum.

En 1974, à la demande de l'architecte Claude Parent, Catherine Val effectue la décoration du mur de façade de l’immeuble de la Sécurité sociale, rue de Mouzaïa dans le 19e arrondissement de Paris, classé monument historique en 2004, et en 1975, la décoration du CES d’Ancemont, dans la Meuse7.

En 1978, elle inscrit Le Signe de la Vie et de la Mort sur le mur d’enceinte du cimetière de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

En 1987, elle réalise des bronzes autour des voyelles A I U E O et, depuis 1990, plusieurs séries de sculptures en bronze : 20 Sanctuaires (du Désir, du Bœuf inconnu, des Sentinelles de la Vie, des Solitudes, de la Grâce, de la Lumière, du Destin, de la Paix…) qu’elle expose en 2000, à Montreuil aux Lions (Aisne) et à Clamart (Hauts-de-Seine) chez l’architecte Jacques-Émile Lecaron pour les Journées du patrimoine, 33 Chapelles (avec les mots Âme, Amour, Esprit, Joie, Mémoire, Rose, Vie…) qu'elle conçoit comme des monuments pour des places ou des portes des villes8, une vingtaine de Sorties de chaos9.

Depuis 1990, elle réalise plus d’une centaine de flambeaux à partir de noms propres et de prénoms d’amis ou d’hommes célèbres, dont Churchill, de Gaulle, Karajan.

Catherine Val expose en France, en Finlande, au Danemark, en Pologne ses sculptures, encres et dessins10. Elle a participé à de nombreuses biennales internationales, notamment celles de Berlin, Budapest, Cracovie, Katowice, Rijeka et à plusieurs expositions de groupe, dont l'International Art Festival Impact où, depuis sa création à Kyoto (Japon) en 1978, elle expose chaque année.

Les catalogues de ses expositions ont été préfacés par Alin Avila, Pierre Descargues, Jean Duvignaud, Jean-Yves Mock, Françoise Monnin, Claude Parent, Dominique Rabourdin, Pentti Saaritsa, Ryszard Stanislawski11.

Œuvres

Réalisations monumentales

  • Mur de la façade de la Sécurité sociale, rue de Mouzaïa, Paris, 1974 (architectes : Claude Parent et André Remondet, classé Monument Historique, 2004).
  • Mur d’enceinte et mur extérieur du CE. d’Ancemont (Meuse), 1975 (architecte : Claude Parent).
  • De Gaulle, œuvre de 2,90 m (réalisée à partir d'un flambeau en bronze de 50 cm de haut)) située au parc P'Art Sino-Français (Shunde, Province de Canton, Chine), 2014. Le parc a été inauguré le dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine.

Éditions d'objets d'arts

Par La Monnaie de Paris
  • Cœur, série « Grandes Fontes » no 364, médaille en bronze, 15 × 13 cm, 150 exemplaires numérotés d'après une maquette en aluminium de Catherine Val, évoquant l’organe vital, muscle puissant et creux, siège des passions douces et furieuses.
  • Feu, plaque de cheminée en fonte.
  • Vie, bougeoir en laiton, 75 exemplaires.
  • Amitié.
  • Souffle.
  • Voie, hommage à Hélène Georg (1916-1951), série « Grandes Fontes » no 640, médaille en bronze, 20 × 9 cm, 75 exemplaires.
Par la cristallerie Daum
  • Liberté, stèle en pâte de verre, 1980, 30 × 30 cm, 150 exemplaires (couleur bleu des mers du Sud).

Œuvres dans les collections publiques

En Belgique
En Chine
En Finlande
En France
En Pologne
Au Vatican
Au Zimbabwe
  • Harare, National Gallery of Zimbabwe

Expositions

  • Sculptures Sylvestres, Paris, Galerie La Demeure, 1971
  • Catherine Val, dessins plastifiés et encres, Sztuki (Pologne), musée des beaux-arts, été 1974 (l'exposition fut exposée dans plusieurs usines de Silésie)
  • Le Bois de Verrières, Paris, Galerie Simone Badinier, du 1er au 31 octobre 1974
  • Catherine Val, Copenhague, Galerie I.E. Graphic (Galerie Ivan Edeling), du 25 novembre au 15 décembre 1974
  • Catherine Val Grafiikkaa 1975-1985, (Catherine Val œuvres graphiques 1975-1985), Pinacothèque de Jyväskylä (Finlande), du 22 mai au 16 juin 1986
  • Catherine Val Sculptures et Encres, Paris, Galerie de Poche - 1900/2000, du 9 mars au 6 avril 1991
  • Olivier Descargues monologues photographiques sur sept sanctuaires pour l’an 2000 de Catherine Val, Montreuil aux Lions (Aisne), Galerie Lalloz, du 2 au 25 juillet 2000
  • Cinquante vies (et plus) d'encre et de bronzes, Paris, Galerie Estève, du 7 mars au 11 mai 2002
  • Double sortie de chaos : bronzes, Catherine Val, photos Olivier Descargues, Fontenay-aux-Roses, Château Laboissière, du 28 avril au 6 mai 2007
  • Bois ressuscités et mystères des encres, Paris, Galerie Arthème, du 23 mars au 10 avril 2010

Publications

Ouvrage littéraire

  • Catherine Valogne, Gordon Craig, Paris : Les Presses littéraires de France, 1953.
  • Catherine Valogne, Jean Vilar, Paris : Les Presses littéraires de France, 1954.
  • Catherine Valogne, J'aime le théâtre, photographies de Sabine Weiss, Paris : Denoël, 1964.
  • Catherine Valogne, Louis XIV et Louise de la Vallière à Versailles, Lausanne : Payot ; Paris : Société française du livre, 1964.
  • Catherine Valogne, Dialogues à travers les siècles, La Louvière (Belgique) : Le Daily-Bul, 1966.
  • Catherine Valogne, L'Almicantarat, illustrations de Roberta Gonzalez, Fontenay-aux-Roses, éditions MCMLXVI, 1966.
  • Catherine Valogne, Les champs clos : Poèmes, illustrations d’Étienne Hajdu, La Louvière (Belgique) : Le Daily-Bul, 1967.
  • Catherine Valogne, Roberta Gonzalez, préface de Guy Manester, Paris : Le Musée de Poche, 1971.
  • Catherine Valogne, Le Fer et le Feu, biographie-poème de Catherine Valogne, Album de 5 sérigraphies en couleurs de Robert Jacobsen, Copenhague : i.e. Graphic (Ivan Edeling), 1972.
  • Pierre Descargues, Catherine Valogne, Vu, vus, vues. Les années 60, figures de liberté, textes et photographies de Catherine Valogne et Pierre Descargues ; préface de Cavanna, Paris : Cercle d'art, 1998.
  • Pierre Descargues, Jacques Parsi, Catherine Valogne, Rapaire le clandestin, préface de Jean-Michel Bouhours, éd. M. Hayot, 2005.
  • Catherine Valogne : Sept contes, Akira Inumaru : Un arc en ciel, textes de Catherine Valogne, illustrations d'Akira Inumaru, Guangzhou (Chine) : Association d'Art Contemporain Sino-Français, 2014.
 
 
 
 
 

 

Source : https://www.areaparis.com/catherine-val

Catherine Valogne, journaliste et écrivaine née en 1924

Catherine Valogne a participé à la Libération comme brancardière. La France ayant besoin de vie et d’art dans toutes ses expressions, elle écrit des contes, et des chroniques sur les spectacles dans Arts et Ce soir. Elle aime le théâtre et dirige une collection sur le sujet, elle commande des textes et publie elle-même un Jean Vilar et un Gordon Craig.

A la demande de Louis Aragon en 1953, Pierre Descargues et Catherine Valogne rejoignent les Lettes françaises jusqu’à la fin de leur parution en 1972. Aragon leur laisse carte blanche, lui se gardant les lettres et la pensée.

Depuis 1953, ils dirigent les pages parisiennes et littéraires de la Feuille d’Avis de Lausanne et de La Tribune de Lausanne.

Pour la presse, Pierre et Catherine vont photographier des personnalités du monde des arts, de la littérature et de spectacle: Jeanne Moreau, Marguerite Duras,  Bernard Buffet, Niki de Saint Phalle, Maria Casarè, Xenakis…. Vu Vus, Vues, aux Editions du Cercle d’Art en 1998 propose quelque deux cents de leurs clichés parmi les milliers qu’ils ont pris. 

Catherine Val grandit dans le Quartier Latin, les tapisseries du Moyen-âgee du musée de Cluny et les serres du Jardin des Plantes. Elle commence très tôt à peindre, avant d’avoir des activités littéraires et journalistiques. Elle reprendra la peinture vers 1967. “Les grands courants marins, les trajectoires du vent, les convulsions de la terre, les paysages fantastiques offerts par les nuages vus d’avion, voilà avec quoi je tente de pactiser.” 

En 1974, l’architecte Claude Parent lui commande, pour éviter les graffitis, la décoration d’un mur aveugle d’un immeuble de la Sécurité Sociale qu’il construisait avec André Remondet, rue de la Mouzaïa à Paris. Elle propose alors un graffiti pérenne, classé avec l’immeuble Monument historique. Il est salué par toute la presse: 29 mots écrits à la main, agrandis et coulés dans le béton – Homme, Sérénité, Bleu, Calme, Eté, Vent, Espoir…- qui permettent à chaque passant de bâtir son propre poème. 
Ce travail la conduira à découvrir dans les détails de l’écriture tout un univers où sens et forme fusionnent. Certains mots ont pour elle une importance particulière: Amour, Amitié, Etre, Liberté, Paix, Vie… Elle les explorera dans des matériaux divers: en volume avec du bois, aluminium, résine chargée de poudre de marbre, pâte de verre, bronze, sur le papier, avec de l’encre de Chine. 

1986-… Bronze

Au début, il y a les plus simples des lettres, celles venues d’un souffle vital : les Voyelles. Puis, au fil des ans, les pièces deviennent plus complexes. Catherine Val acquiert une maitrise des volumes, et les mots deviennent théâtres, chapelles et sanctuaires. 
Il y a 33 Chapelles dont Chapelle de la Joie, qui fait chanter les verts et les jaunes de sa patine que le temps a installé au cœur même du métal. Etre où s’organise une danse des courbes des « e » et du « r » autour d’un « t » fier et majestueux. Il y a là, par la force du mot sculpté, et sans qu’aucun autre ne soit nécessaire, quelque chose qui vaut plus que tout discours. Catherine Val connaît la force suggestive des volumes et au fil des ans, elle a acquis une maîtrise qui lui permet de tout oser. Il y a 20 Sanctuaires où pour exprimer la douleur et l’épreuve, elle utilise des os, desquels surgit une force positive où la vie reprend ses droits comme dans le Sanctuaire des Solitudes où semble se lever la figure d’une énigme… Puis 20 Sorties du chaos. Les mots qui l’inspirent sont ceux de la vie, à commencer par le mot Vie lui-même dont le « V » vole et  bondit. Il y a aussi Amour, qu’elle traite avec pugnacité ou, au contraire, comme en le caressant ou Le signe de la vie et de la mort avec le mot Souffle à l’endroit et à l’envers, aspiré/expiré. 
Œuvres d’amitié ou d’admiration, elle réalisera plus d’une centaine de Flambeaux en bronze, portraits de proches et d’estimés qu’elle nomme les Flamboyants. Elle cherche alors à ce que le nom qu’elle sculptre reflète le caractère de la personne, comme celui de Karajan aussi vigoureux et mutin que ses orchestrations ou celui de De Gaulle reconnaissable à ses deux bras levés, qui, aux dimensions monumentales, se retrouve depuis peu à côté de Mao Zedong dans un parc à Canton. 
Pour que la présence de ses sculptures soit maintenue au cœur même de la nuit, elle aménage dans la plupart de ses pièces une petite place pour une bougie, qui, dans la nuit ou le noir, fera vibrer l’œuvre aux rythmes des vacillements de la flamme…

Et il y a aussi ses bijoux qui sont portés dans le monde entier.

A 15 ans, à Picasso à qui elle faisait remarquer qu’il s’habillait mal, elle avait monté ses intentions en lui montrant ses premiers dessins. « Avant de peindre les âmes, il faut peindre le corps ». Elle n’aura pas écouté le maître et c’est à l’âme des mots qu’elle aura consacré sa vie.

Sa première exposition importante s’organise à l’étranger, au musée de Lodz (Pologne). Frank McEwen acquiert le plus grand de ses triptyques pour le musée de Harare (Zimbabwe). Le musée des beaux-arts de Hiekka à Tampere (Finlande) réunit un ensemble important de ses œuvres. 

 


Alin Avila